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ZEBRURES

13 janvier 2015

poésie 2015

cette étendue sauvage entre nos côtes. j'épouvante les regards fuyards. Nicolas Vasse
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13 janvier 2015

poésie 2015

la complexité des choses. leur souvenir de la lumière. Nicolas Vasse
13 janvier 2015

poésie 2015

lumière : état de ce qui est sans appartenance. le dialogue pénètre et traverse, le son, de paroles claires est limpide, ruisselle de dessous la peau. Nicolas Vasse
13 janvier 2015

poésie 2015

se défeuille le circuit des vraisemblances l'hiver a semblé poser quelque chose d'humide sur le gazon Nicolas Vasse
19 décembre 2014

prose

Je nomme et appelle, sur la terre, le vent, la poudre des os, je nomme et appelle les vivants, les archers, l'escalade de leurs voix aux murailles des temps, pleureuses, bacchantes, le désert se fait de par les silences des pauvres en esprit, je nomme...
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19 décembre 2014

prose

Le juste son, mémoire des courants qui passent sous l'été, ses souvenirs, ses éclats sur la couleur pâlie, présence et force sur la peau secouée de rayons, cordes et bras s'agitent et gesticulent ensemble,forêts sombres, impériales, et la machine obéit,et...
26 novembre 2014

tweets ou la fragmentation contemporaine

la fissure du réel devance le pas, cirque de pierres hautes, l'écoulement des heures prolonge leurs ombres. qu'est-ce cette façon de se transmettre corps-musique sinon de la poésie pure? et toi dedans rien d'autre qu'un papier mangé de trous... dans cet...
22 novembre 2014

ce qui sort du crâne, de la tête par la bouche et

ce qui sort du crâne, de la tête par la bouche et les doigts, les yeux, une langue exécute les réflexes acquis, une langue articule la vie lors même qu'il n'en sait encore rien, de la vie, l'énigme qui persiste à le faire sortir du bois, à émettre du...
22 novembre 2014

s'infiltrer comme nappe sous les nuages, se rêve

s'infiltrer comme nappe sous les nuages, se rêve la langue si belle arboricole, à peine touché de pluie et déjà voyage, de dehors, je regarde se tordre le sauvage. Nicolas Vasse
13 novembre 2014

j'écris sans finir, sans étancher la soif, sans

j'écris sans finir, sans étancher la soif, sans compléter la nuit, j'étends un drap à la fenêtre dans le vent bleu et turquoise. Nicolas Vasse
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