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ZEBRURES
26 novembre 2014

tweets ou la fragmentation contemporaine

la fissure du réel devance le pas, cirque de pierres hautes, l'écoulement des heures prolonge leurs ombres.



qu'est-ce cette façon de se transmettre corps-musique sinon de la poésie pure? et toi dedans rien d'autre qu'un papier mangé de trous...



dans cet espace entre les secondes, vibrant, radieux, un nouveau ciel sorti de terre.



ça ne suffit pas de tendre vers, il faut y disparaître avec, cet horizon où tu baignes depuis l'enfance, pensée pleine dans la nuit.



en ignorance, quelque part percé de grises saisons, j'attends le merle, le trait noir et jaune entre ma pensée et l'arbre qui s'y penche.



Passage d'une singularité neuve, essentielle. Je nomme un rythme imaginaire, un arrêt dans l'écoulement. J'habille ce monde de strates.

C'est précieux comme la braise, le vent.




ils dévorent les rythmes des phares, l'ombre arrive doucement avec le froid, ils sont autant de flocons que j'enlace en boucle sur mes yeux

 

J'accueille une ville dans les murs, un abri contre la frénésie, une houle autrement plus vorace.

 

Tordues, dans le soleil, ailes-violons, mousse, où se délitent les couleurs du temps, où se tisse l'éternité, feuilles humides et d'or.

 

 

Nicolas Vasse

 

 

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