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ZEBRURES

10 novembre 2008

brûlis de soie de ta peau enivrée s’exhale à

brûlis de soie de ta peau enivrée s’exhale à l’envi des teneurs aux arômes de marbres sur pierre rose j’ai prié les sens de me survivre
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10 novembre 2008

je te veux désire en violons en contrebasses

je te veux désire en violons en contrebasses louve saoule sous ma gorge et ployée tant de nuits de songes enluminés
10 novembre 2008

leurs têtes de choux m’exaspèrent je pars m’en

leurs têtes de choux m’exaspèrent je pars m’en vais déconnecte et rempile pour vous d’autres poèmes crus à vif en chair et os
10 novembre 2008

l’ailleurs migre dans mes entrailles éponge

l’ailleurs migre dans mes entrailles éponge informe et volubile elle aime sentir et voir ce qui m’habite noirs résidus des expériences de ses rêves
10 novembre 2008

pas moi-même surtout pas en ce lieu et moment las

pas moi-même surtout pas en ce lieu et moment las de leurs choses sans nom las de les voir bascules morbides murs d’enceinte pas moi-même surtout pas ce soir brillant de bleu
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10 novembre 2008

une longue très longue énigme que cette voix

une longue très longue énigme que cette voix tienne sur moi
10 novembre 2008

pour toi la ligne couvrant le monde pour toi

pour toi la ligne couvrant le monde pour toi horizons d’infini pour toi le nuage l’alcool et rêver pour toi je meurs
10 novembre 2008

je compose des fleurs je dispose des verres et

je compose des fleurs je dispose des verres et tout cela coule et ruisselle de mon être tant qu’un je suffira à peine à les couvrir mes âmes perdues vous que j’aime par ce mot
10 novembre 2008

il y avait tant de temps à revendre ici tant de

il y avait tant de temps à revendre ici tant de secondes à vous donner qu’un de ces jours maudits je décidais de fendre ce qui n’a ni base ni le tangible amour
10 novembre 2008

la route est de rhum et le long arbre ici à

la route est de rhum et le long arbre ici à demeure immense et grand observe ma vie la route est de rhum exotique exfoliante ! et l’on meurt de soif partout dans ce monde
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