ZEBRURES

4 février 2008

6

je ne hais pas les insectes, bien que carnivores déchirants, bien que foreurs de planches, je ne les déteste pas.

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4 février 2008

5

il y a de ces arbres qui éreintent la plaine, de ces monolithes posés sur la plage, cailloux tombés du ciel, à dire vrai, nous n'avons pas vu la chute, qu'importe il y a de ces écorces au devant de l'horizon.

Posté par nicolas vasse à 22:16 - Commentaires […] - Permalien [#]

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4 février 2008

4

la verticale du bois torture, les veines se reposent, le bois absorbe le sang.

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4 février 2008

3

sans doute les vagues fleurissent dans l'amertume, sans doute les coquillages amènent les regrets, comme accrochés au rebord, comme des mains agrippées.

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4 février 2008

2

une image de bleu passe, un sable d'origine profonde, l'humain résonne, abandon.

Posté par nicolas vasse à 22:04 - Commentaires […] - Permalien [#]

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4 février 2008

1

au rebord des pages commence l'absolu, au rebord des plages tournent les sens, elles sont là les cabines, les planches qui repoussent la mer, les portes existent, ce n'est pas une aventure, c'est juste un rapprochement.

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3 février 2008

l'orange de neige

Comme l'orange sur un traversin d'orages, des moutons minent la tréflière, d'îlots nomades. Pays d'écueils, mescaline lente, la presque terre de neige enivre la rive perlière. Fruit indolent, l'agrume arlequin s'endort. Délicatesse onirique, l'hôte se...

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3 février 2008

bohème sonique

à la dérive passagère et soudain tramway, un personnage à blouse lactée, déphase le style urbain, arpente trottoirs pairs et impairs, chapeau en écharpe...à la bonne aventure, il s'enfuit sans chaussures de mousse, et s'attache dorénavant à sa bohème...

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3 février 2008

Manque de peau

une peau se détache du bois, espace protégé animal citadin, un verre en quelques mots, un ambre jaune à la gorge, un soir de plus, un soir de pluie, une peau se colle à la rue, extinction d'espèce, désespoir nocturne...

Posté par nicolas vasse à 20:56 - Commentaires […] - Permalien [#]

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