19 décembre 2014
prose
Le juste son, mémoire des courants qui passent sous l'été, ses souvenirs, ses éclats sur la couleur pâlie, présence et force sur la peau secouée de rayons, cordes et bras s'agitent et gesticulent ensemble,forêts sombres, impériales, et la machine obéit,et la vie coule auprès des fleuves de graviers blancs, boutons de lune posés à même le sol, qui n'existe plus, qui n'a jamais existé que dans les heures voraces de l'esprit, le sol flottant dans l'océan noir, l'astre vide. Mes mots ne représentent pas, ils n'imaginent rien, mais pèsent là où tout se détache, là où s'éteignent les poumons naissent mes orgues de brins de paille, là sans métaphores, soleil, ardent, étrange, inhumain, des champs si jaunes, si justes.
Nicolas Vasse
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