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ZEBRURES
22 octobre 2008
le sein à sa bouche le corps tendu tout entier
le sein à sa bouche le corps tendu tout entier joie et bain de lait d’amours un enfant fait la mère
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22 octobre 2008
furetant sous une voûte d’étoiles sifflantes le
furetant sous une voûte d’étoiles sifflantes le canasson nocturne laissa ses écailles sur le bois de nerfs et de cette écorce née ocre l’on imagina à dessein des dieux omniscients
22 octobre 2008
aucun poète aucune étrangeté juste il médite
aucun poète aucune étrangeté juste il médite différemment juste la goutte de miel d’or
22 octobre 2008
finesse d’araignée d’eau et longues enjambées sur
finesse d’araignée d’eau et longues enjambées sur un plan large en dérives
22 octobre 2008
ne ris pas de cette façon ne mêle pas l’arcade à
ne ris pas de cette façon ne mêle pas l’arcade à ce désir qui étreint mon œil
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22 octobre 2008
mon arbre à miel se penche et d’ours polaire et
mon arbre à miel se penche et d’ours polaire et blanc je deviens abeille de lait
22 octobre 2008
comme si comme s’il était envisageable de s’en
comme si comme s’il était envisageable de s’en lire en nocturne et nuit bleue
22 octobre 2008
habillée de miroirs d’hirondelles et du dernier
habillée de miroirs d’hirondelles et du dernier automne las elle chante l’amour
22 octobre 2008
ça demeure en partie comme une attente ou une
ça demeure en partie comme une attente ou une marionnette sans imaginer naître voir et luire comme rosée
22 octobre 2008
il crève le ciel il ronge l’allée de ses ombres
il crève le ciel il ronge l’allée de ses ombres là
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