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ZEBRURES

16 novembre 2008

personne rien personne au bout de cette ligne

personne rien personne au bout de cette ligne noire personne rien personne après ce point imaginaire ce point de fin de page de rupture de la chose presque arrivée à bon port presque devenue une réalité puis non personne rien personne en bout de ligne...
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16 novembre 2008

j’ai parfumé le temps de cerises et de rouge de

j’ai parfumé le temps de cerises et de rouge de nuances de vermillon sur la peau de pêche j’ai enseveli sous des boucles insensées cet air tout autour qui rôde comme fantôme béant
16 novembre 2008

ami des jours des nuits du silence des peaux des

ami des jours des nuits du silence des peaux des rires des flammes de l’autre côté sur l’autre chemin de broussailles flamboyantes ami dans un soleil de plomb dans l’herbe du jaune ami mon ami l’on se noie sur un champ tordu sur une table verte
13 novembre 2008

le fleuve ou un aller simple de l’eau pour

le fleuve ou un aller simple de l’eau pour l’océan peut-être pour les berges avides le fleuve ou un aller simple de l’eau pour mille mythologies pour lieux de mystères le fleuve ou un aller simple de l’eau pour un symbole ultime pour un appel à la vi...
13 novembre 2008

un poète est économe en mots un métronome

un poète est économe en mots un métronome ambulant il est non le discours sur la pluie et le brillant de la rue non ce soir mélodieux et si ténu il est là de tout un silence
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13 novembre 2008

partout solitudes et presqu’îles partout les

partout solitudes et presqu’îles partout les mêmes lamentations à quoi bon remettre les braises au feu mieux vaut se taire brûlant !
13 novembre 2008

un jour suffit à comprendre que les êtres

un jour suffit à comprendre que les êtres prennent fin.
13 novembre 2008

l’épaule n’accueille pas aujourd’hui une pancarte

l’épaule n’accueille pas aujourd’hui une pancarte un repoussoir acerbe se met entre toi et moi une cloison sur des barbelés l’épaule écarte le vide
13 novembre 2008

de la rage à n’en plus pouvoir de la rage et ne

de la rage à n’en plus pouvoir de la rage et ne plus souffrir et dire et donner calmer toute chair en cours de dissolutions
13 novembre 2008

entendre l’insensé des mots leurs longueurs

entendre l’insensé des mots leurs longueurs l’inertie à pendre les moutons insomnie tueuse voir cette fresque à la fois en nervures en vert et en mort entendre la mise le grincement de la roue et la main s’abattre au hasard
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