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ZEBRURES
17 novembre 2008
l’amour ou ce puits où l’on s’écrase au fond
l’amour ou ce puits où l’on s’écrase au fond l’amour est un cercle de lumière bleue un de ces endroits telluriques où s’évade le génie
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17 novembre 2008
glissante la rue des pieds des pas des traces
glissante la rue des pieds des pas des traces glissante sous les lustres saumâtres frayeurs glissante la peau mate froide lanterne sourde
16 novembre 2008
écrire en feu avec des souliers du ciel des
écrire en feu avec des souliers du ciel des traces laiteuses et de gaz et opium écrire comme la vie comme un jeu lucide et acide une même chose s’extraire dans une base de chimie aléatoire se définir dans les folies de vapeurs adipeuses et au petit matin...
16 novembre 2008
assis et la pelouse l’éventail des brins assis et
assis et la pelouse l’éventail des brins assis et la poitrine la voûte des traits les verticales correspondent et assis au milieu je vois pousser le gazon la pluie
16 novembre 2008
oiseau de nuit chouette face de lune vol plongé
oiseau de nuit chouette face de lune vol plongé en un silence de soie une pliure svelte de l’air et du noir me ravit une seconde infinie à moi-même
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16 novembre 2008
le commencement foisonne de germes les blés
le commencement foisonne de germes les blés tendres à paraître débuts de tous les possibles les moissons dans leurs greniers de terre cuite mais le petit train de suffisances se plante là en une borne sans nom et funeste entame leur disparition
16 novembre 2008
fort comme une tombe rectangle de sable à moitié
fort comme une tombe rectangle de sable à moitié endormie dans un lit de fleurs une chose plaquée au sol
16 novembre 2008
ni sous son aile ni tout à fait sortie son
ni sous son aile ni tout à fait sortie son impression de rire sans monticules sans bondissement de la peau élastique ni sous son aile ni tout à fait dehors n’appartient ni à elle ni à lui aimant
16 novembre 2008
il est là stèle statue face au déchirement là
il est là stèle statue face au déchirement là face contre ciel fureur contre étendues
16 novembre 2008
soleil dépareillé soleil noir absolu
soleil dépareillé soleil noir absolu d’incertitudes hymne d'amour à l’étroitesse du canal à la levée du soleil éparpillé soleil miroir des sortilèges vides
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