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ZEBRURES

4 décembre 2008

je ne suis pas mort je ne suis pas fini la roue

je ne suis pas mort je ne suis pas fini la roue continue et demain s’annonce au portail qui rouille je ne suis pas mort je ne suis pas fini tant qu’un mot dira l’amour qui est ici
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4 décembre 2008

les voiliers tissent de l’eau saumâtre l’horizon

les voiliers tissent de l’eau saumâtre l’horizon se courbe et dérive de bleus la terre n’a pas de chemin aller d’ici à là-bas au très loin n’a pas de sens.
3 décembre 2008

les pensées les folles les fils de soie et un

les pensées les folles les fils de soie et un grand lac d’émeraudes sur la tête
3 décembre 2008

ça se jette les mots par la fenêtre par l’absence

ça se jette les mots par la fenêtre par l’absence de lune ce soir ça se jette les mots comme dans un dehors qui n’attend plus qui ne bleuit pas ça se jette les mots par le vague à l’âme comme une brouette de linges.
3 décembre 2008

juste fébrile un simple vent de mains juste une

juste fébrile un simple vent de mains juste une corde où poser ses regards.
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1 décembre 2008

j’aimerais voir des abeilles se débarbouiller

j’aimerais voir des abeilles se débarbouiller leurs milliers d’yeux cernés du nectar animal et mâcher auprès d’elles la gelée d’une fleur sauvage sentir les effluves reprendre l’envol
1 décembre 2008

j’envoie voler les certitudes aux confins de

j’envoie voler les certitudes aux confins de l’oreiller de coton la nuit porte tant de trous que cette musique fébrile emplit chaque instant et la tête s’ébroue de ses notes poétiques j’envoie voler le message d’un bout à l’autre de ce tunnel cosmiqu...
1 décembre 2008

sa maison paraissait être un piano géant et sa

sa maison paraissait être un piano géant et sa robe luisait plus noire qu’un long corbeau et ses yeux brillaient si jeunes miroitant la seule lumière de la demeure
1 décembre 2008

l’amitié est un pas de porte à franchir une

l’amitié est un pas de porte à franchir une bordure d’émotions un écueil joyeux et je m’en vais dès lors en offrandes à la lisière de l’inconnu et je m’en vais fendre la barque de la grande solitude.
1 décembre 2008

le destin est un mot encore un de ces mots de

le destin est un mot encore un de ces mots de l’espoir en comprimés une table où pose le coude attentif et alerte au moindre des bruits de la salle où coulent des voix les mots parfois se vident comme des verres et le destin est un mot encore un de ces...
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