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ZEBRURES

6 février 2008

26

là où les pas n'existent plus, là où les traces semblent vaines, une porte s'ouvre malgré toi, une porte s'ouvre sur l'inconnu.
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6 février 2008

25

quelque chose pourtant irrigue les bulles lâchées, quelque chose pourtant ne renonce pas à naître.
6 février 2008

24

le froid accueille les paroles dispersées, il n'y a rien que ton souffle qui s'éteint, rien qui ne vaille la peine, il n'y a rien tout autour.
6 février 2008

23

à la lueur des yeux, j'imagine des courbes fluides, des corps amples qui mènent à eux, l'immense océan.
6 février 2008

22

coule à pic, le long du vertige, suis ces méandres mauves qui s'évadent de tes mains, inhale l'encre comme une nuit sans étoiles, respire sa force, coule, ne revient jamais.
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6 février 2008

21

par le chant tu peux oser vivre, les lettres enluminent ta peau, avance sans craintes jusqu'au bord du monde, cours le risque de ne jamais savoir, cours après le risque, avant qu'il ne t'échappe, avant que ne te rattrape le bois mort, le bois flottan...
6 février 2008

20

un chant qui s'offre à l'infini, tout cela vibre en toi, tout cela s'accorde, l'effort n'existe plus, vois comme l'encre embrasse ce que tu es, ce que tu as toujours été.
6 février 2008

19

sens-tu ces boucles forgées liquéfier ton sang, sens-tu pénétrer le poison mauve qui exalte tes yeux, l'horizon semble proche, le ciel couvert.
6 février 2008

18

un océan dessine l'être, sur les aiguilles, sur les nuages, sur le soleil même, un océan dessine l'humain, d'un bleu profond.
5 février 2008

17

une mer s'avance, les pas, venus de l'arrière, n'existent plus, les pas, sont à oublier, à chaque instant.
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