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ZEBRURES

6 février 2008

36

une peur ventrale offre, à la totalité du monde, un être intense en soi et au-delà.
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6 février 2008

35

je ne suis pas d'ici, ou alors, je ne suis plus d'ici, en tous cas, il a plu par ici cela se voit.
6 février 2008

34

coeur, j'abandonne jolis colifichets, outrage le temps, qui me hait, nous sommes quitte.
6 février 2008

33

transe extatique, bouleversement, absence, liquide j'énumère ce qui me fait être, ce qu'être est pour moi, les sens perdent de leur substance, je rends absolus les vers, pour passer par-delà, passer le pied au travers des vitres, au travers de la cathédrale,...
6 février 2008

32

à pic le ciel s'effondre, bougeoir à demi clos, le lapin émerveille les rimes du soir, tend son arc transversal, à pic le fond touche ses limites, et nous continuons, enfants maudits, à griffer le sol de sons horribles.
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6 février 2008

31

écarteler l'abîme, n'en faire qu'une bouchée de ces ombres de passage, n'ignorer rien et se pendre en soi, porter la folie, porter l'apocalypse intraveineuse, n'en faire qu'une bouchée des mots qui parlent, des mots qui fuient, des mots qui s'apeurent...
6 février 2008

30

le visage révèle le négatif posé là, sur un papier cassant, un papier qui attend juste d'absorber les larmes, d'éterniser l'énergie folle, le poing serré qui maudit tout ce qu'il peut maudire.
6 février 2008

29

l'espace crève en lettres mortes, en toutes lettres ton sang se porte, au souvenir des vagues.
6 février 2008

28

d'une encre, d'une ombre mauve, je trace un visage sans nom, un horizon sans lieu, d'une encre déliée, j'essouffle le bleu.
6 février 2008

27

un vent de cailloux leste le sac, pour ne pas s'imaginer trop haut, pour ne pas partir trop loin ; des rimes quantiques, pour chevaucher à peine, l'étrangeté du réel.
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