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ZEBRURES
23 juin 2014

extraits

Toute la neige inonde / je n'avance plus ce moindre regard.

 

Un arbre de sang / la sueur du jour sur la nuit.

 

Plus que le bleu / l'absence de peau.

 

A si peu / le soin des arbres.

 

Ajouter de l'eau aux pétales du vent / se taire

 

Des notes sous les fibres / j'accueille

 

J'ouvre les bras / dérive abstrait en plein océan

 

Longueur du temps / sillons / visage posé sur la pierre

 

L'écume / la tendresse enroulée

 

Moins de choses / moins de mots / moins d'orgueil

 

Aux draps venteux / l'image de l'herbe en mouvement.

 

Le rêve métabolique.

 

J'ai produit des songes au chaudron / épars en chemin / verre.

 

La vérité est une chose au cœur d'autre chose.

 

L'ancienneté du paysage ne sert à rien.

 

De la nuit / je retiens l'équilibre.

 

En silence avec soi-même / aucune légende.

 

Un sujet, un bord, une démence passagère, une vie de fleurs.

 

l'orage me lave du soupçon d'être en miettes, fragments animés de sueur.

 

pierre animale, hauteur, de sous la terre. les formes, l'éclat rouge de traces sur la nuit, l'impassibilité des heures face à cela.

 

face à cela, le réveil, le corps dépose sa main, repose.

 

musique en état de phosphorescence, se pardonner d'être un obstacle à soi-même, se reclure en quelque chose d'autre, s'imaginer au-delà de l'imaginaire pays de douleurs.

 

où donc s'arrête et cesse le sang des arbres, celui qui se voit fondre et diluer les déserts?

 

au bout du bout horizons sur horizons matière sur matière serpents enroulés je scrute le moment seul qui parviendrait à mourir vraiment.

 

je décline, avec les bras des phases, solaires ou pas, danses sur la braise j'offre au mont céleste des joies sans pareilles d'amertume tout humainement désarticulée, feu de bois après le naufrage des galions. à l'écoute du vent dont je ne ferai rien de plus que maudire sa beauté.

 

étoffe, dans cette voix propre ça ne résonne pas, plus, pourtant une rose comme accueillie sans frontières, sans pourtours, hallucinée de symboles, un rouge d'un ton supérieur, une alternative à la chair rendue aux monstres.

 

l'étonnement sur le lac, sur le cri, sur le ciel, l'absolue nécessité d'attraper l'air au rebond, l'étonnement où l'on sauve à l'abri de tout l'âme et la pupille agrandies de lumière, l'étonnement même si c'est impossible, comme tout ce qui a de la valeur pour les yeux.

 

 

 

nicolas Vasse

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Commentaires
L
...<br /> <br /> annonce pour manifeste démenti<br /> <br /> démenti pour déni<br /> <br /> déni pour déconfiture<br /> <br /> des confitures pour l'hivers<br /> <br /> l'hivers pour l'ivraie<br /> <br /> l'ivraie pour le vrai<br /> <br /> <br /> <br /> surprise..
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