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le train le fameux dévorant

le train le fer le phare de

l’espace vide le quai béton

le train le serpent frigide

Comments

[nicolas vasse]

il y a tellement de choses à voir sur le Net... :)

j'ai effectivement vu que le prochain numéro aura pour thème les gares, les trains... je ne manquerai pas d'ici peu d'envoyer quelques textes que ton amie aimera peut-être, en tous cas je te remercie pour cette attention :)

@ bientôt, nicolas

[Deborah Heissler]

Merci à toi aussi Nicolas. J'ai un peu de retard sur la réponse - me baladant de-ci ... de-là ... sur le Net sans forcément revenir sur mes pas ...

C'est une amie qui s'occupe du site dont je t'ai parlé, et qui t'intéressera peut-être. Le prochain numéro portera sur les gares justement.

@bientôt,
Déborah

[nicolas vasse]

oui amaryllis, l'"ensemble" peut-il être ? rester, comme pierre, comme masse après le départ, voilà bien une chose terrifiante...

merci

[amaryllis]

Quelqu'un part, l'autre reste

[nicolas vasse]

Tout d'abord merci pour le lien vers cette revue.

Ce passage de Scherzando parle d'"attendre", d'"hier", d'"elle", d'une "jeune fille", d'"un long silence" et de faire le voyage "ensemble", toute une symbolique reprit dans ce poème, en effet le train est ici un feu dévorant, avec ces mots : "fameux" "fer" "phare" "frigide", tous ces "f" qui brûlent et étincellent dans la nuit, ce "serpent" qui se glisse au plus profond des ténèbres, qui avale comme un œuf cet "espace vide" sur ce quai de "béton" glacial où le sentiment de solitude se révèle destructeur. Après ce passage du serpent de feu ne reste qu'un "long silence" dans cet espace vide, sur ce béton qui ne résonne pas, pour la première fois il a senti ce "fameux dévorant" lui arracher les entrailles...
le monde des poètes est si intense...

un grand merci pour ton commentaire

amitié, nicolas


ps : j'aime beaucoup "Entrée Ouest" :)