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ZEBRURES
5 février 2008

17

une mer s'avance, les pas, venus de l'arrière, n'existent plus, les pas, sont à oublier, à chaque instant.
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5 février 2008

16

les mots manquent pour dire combien le seuil est beau, combien le calme y est plein, les mots s'en sont allés, ailleurs.
5 février 2008

15

l'air, l'eau, le vent respirent ensemble, à l'unisson gonflent les veines, les voiles de peau, la cabane est derrière, close sur elle-même, sans moi maintenant, sans rien à manger, l'eau s'en occupera, l'eau pourrira ses branches.
5 février 2008

14

pendu au sein de l'encrier, j'estompe le temps, d'un revers de manche, je perds les sens, prends le large, les pas font chanter le sable.
5 février 2008

13

à écouter souffle ou sable, quelle différence, j'écoute ce qui s'infiltre sous la peau, ce qui ramène à la vie, à écouter le chant qui déborde les lettres.
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5 février 2008

12

à écouter ces lettres mortes, je tamise le temps, patience fébrile, j'égoutte le sang, peut-être l'or pour finir, l'or pour être libre.
5 février 2008

11

des sourires inondent l'esquif mortuaire, à une portée de ténèbres pourtant, s'illumine un contre jour aveuglant, des sourires émergent de l'encre nuit.
5 février 2008

10

j'entends le large qui appelle, m'imprègne de sel mauve ; à travers le contrefort suintent des particules, des poussières de vent.
5 février 2008

9

je n'ai rien à dire au fourmillement, rien à raconter à cette barque statique, je ne suis pas l'ombre d'un passeur.
4 février 2008

8

il y a des trous noirs qui pullulent, tourbillons sans lune où s'amorcent les yeux, il y a des trous noirs partout, fantasme basaltique.
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