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ZEBRURES
13 novembre 2008

un poète est économe en mots un métronome

un poète est économe en mots un métronome ambulant il est non le discours sur la pluie et le brillant de la rue non ce soir mélodieux et si ténu il est là de tout un silence
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13 novembre 2008

partout solitudes et presqu’îles partout les

partout solitudes et presqu’îles partout les mêmes lamentations à quoi bon remettre les braises au feu mieux vaut se taire brûlant !
13 novembre 2008

un jour suffit à comprendre que les êtres

un jour suffit à comprendre que les êtres prennent fin.
13 novembre 2008

l’épaule n’accueille pas aujourd’hui une pancarte

l’épaule n’accueille pas aujourd’hui une pancarte un repoussoir acerbe se met entre toi et moi une cloison sur des barbelés l’épaule écarte le vide
13 novembre 2008

de la rage à n’en plus pouvoir de la rage et ne

de la rage à n’en plus pouvoir de la rage et ne plus souffrir et dire et donner calmer toute chair en cours de dissolutions
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13 novembre 2008

entendre l’insensé des mots leurs longueurs

entendre l’insensé des mots leurs longueurs l’inertie à pendre les moutons insomnie tueuse voir cette fresque à la fois en nervures en vert et en mort entendre la mise le grincement de la roue et la main s’abattre au hasard
13 novembre 2008

destruction morcellement des nuages sans fin

destruction morcellement des nuages sans fin vapeurs solitaires et contigües harcèlements du vouloir des volitions du dérisoire plan à gagner du vivant du règne de la vie calculée destruction et abolition des mirages infinis je sors les pieds du plat...
13 novembre 2008

la fièvre la peau noircie le ton lourd calciné

la fièvre la peau noircie le ton lourd calciné amoindri rapiécé l’enveloppe à terre un bluff une orgie un mélange de mélancolies la fièvre du vivre en vrai
13 novembre 2008

l’impasse se poste là et saute le mur épais

l’impasse se poste là et saute le mur épais ruisselle de tant de coulées que des couloirs de suie accostent là à mes bottes
13 novembre 2008

un monde dis-je lieu de voix ou mine sulfurique

un monde dis-je lieu de voix ou mine sulfurique un monde nomade étrange et vain repère du poète
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