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ZEBRURES

7 novembre 2008

abandonne l’air du large attends-toi à quitter ce

abandonne l’air du large attends-toi à quitter ce mélange de rose et blanc à affranchir ton souffle
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7 novembre 2008

les pierres autour deviennent pleureuses l’église

les pierres autour deviennent pleureuses l’église morte le vitrail exsangue parmi les hommes nés le gris a perdu leur sens
7 novembre 2008

étranger étranger mène ta voile à bon port sur le

étranger étranger mène ta voile à bon port sur le bleu et l’onde salie de vert sombre laisse là ce que tu es un nid dans l’océan
7 novembre 2008

ce sol est une assiette un point fixe une corde

ce sol est une assiette un point fixe une corde un pont sur la solitude
7 novembre 2008

on perçoit entre les bruits d’immenses lignes de

on perçoit entre les bruits d’immenses lignes de faille terre tremblante et miroirs on entre au silencieux vide
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7 novembre 2008

la chambre était de métal fondante et lugubre

la chambre était de métal fondante et lugubre pièce l’endroit coulait placide d’accoudoirs en psychoses
7 novembre 2008

des courbes dans tous ses yeux des ronds des

des courbes dans tous ses yeux des ronds des cercles l’anneau de son âme posée sur sofa bleu
7 novembre 2008

une herbe folle dans la cabane de la fumée grise

une herbe folle dans la cabane de la fumée grise du soufre au plafond la chandelle s’agite à la lueur qui englue la fenêtre
7 novembre 2008

je voulais de ces collines spacieuses de myriades

je voulais de ces collines spacieuses de myriades d’allées en couleurs soir de brumes et toits de lune être nappé de gorgones et muer stèle suspendue à chaque gorge dans la splendide triade
6 novembre 2008

de cette poudre là vin rouge satiné à cet arbre

de cette poudre là vin rouge satiné à cet arbre ci il se sent las et ivre à y déposer son aile
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