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ZEBRURES

11 novembre 2008

sur mes terres dans mon argile ses pas ses yeux

sur mes terres dans mon argile ses pas ses yeux son chemin au levant j’ouvre les bras sur ma terre battue sur l’antre noire au coucher de nos vies je suis là comme stèle comme montagne !
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11 novembre 2008

en hiver les loups se mettent à hurler et à

en hiver les loups se mettent à hurler et à bruire méchants sous le drap qui cingle sous la fausse brise la longue délivrance des coureurs de neige de froid de viandes
11 novembre 2008

les ronds les pièces les lieux où l’on arrondit

les ronds les pièces les lieux où l’on arrondit les angles les fureurs les envies des lieux sur l’endroit les ronds n’ont pas d’envers les murs fourmillent de souhaits d’inachevé et là je dis non à cette monnaie de plâtre non à l’esclavage
11 novembre 2008

change la feuille change les rues diffèrent selon

change la feuille change les rues diffèrent selon ce qu’impulsent les yeux du parc yeux d’ailleurs loin des ombres tapissées loin à faire frémir de terreurs le feuillage noir.
11 novembre 2008

j’entends d’ici les rires des gardiens les

j’entends d’ici les rires des gardiens les soubassements les catacombes toute une architecture vouée au désastre ici le vent colmate et recompose un monde.
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11 novembre 2008

les livres meurent encerclés tombes blanches

les livres meurent encerclés tombes blanches livres minés solitaires affreux d’égoïsme les livres l’origine meurent
11 novembre 2008

l’homme est machine ouvre sa main connecté pour

l’homme est machine ouvre sa main connecté pour sortir des mots par les mots musiques l’homme est un orgue de bras noirs poisons pour aimer au-delà de ce qui est possible.
11 novembre 2008

la nuit ne m’apparaît qu’un saut de plus vers un

la nuit ne m’apparaît qu’un saut de plus vers un jour de plus sur la table en foule des verres des sombres désirs des turpitudes et un champ de tournesols endiablés
11 novembre 2008

flûte elle danse d’atours subtils et dérobe le

flûte elle danse d’atours subtils et dérobe le silence de cet homme dès ce moment triste elle l’aima !
10 novembre 2008

pourquoi ce mot de malheur qui cerne tant d’yeux

pourquoi ce mot de malheur qui cerne tant d’yeux de langues et de prières pourquoi une malédiction de l’humain pourquoi splendide inutile dérisoire pourquoi se réitère l’onanisme total
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