ZEBRURES

25 novembre 2008

sombre et cruelle rue couloir de fuite sombre

sombre et cruelle rue couloir de fuite sombre lime d’âme où s’effrite le jour

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25 novembre 2008

à cette heure il n’y a que le bois qui craque

à cette heure il n’y a que le bois qui craque encore qui meurtrit les murs du noir il n’y a rien que cet espace à fendre rien que cet amour

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25 novembre 2008

la beauté comme une excellence du cœur la beauté

la beauté comme une excellence du cœur la beauté une barque sous la blancheur

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25 novembre 2008

oranges de nuit sur un lit de caramel on entend

oranges de nuit sur un lit de caramel on entend d’ici ses yeux sur le satin

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24 novembre 2008

je ferme la colline et la chute s’y mêle cassée

je ferme la colline et la chute s’y mêle cassée de roches et de poudre elle tombe vite et bas comme un météore de ma pluie

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24 novembre 2008

les mots ceux qui nous tiennent ceux qui nous

les mots ceux qui nous tiennent ceux qui nous emmènent loin les mots stratifiés de nuances et de nœuds de gorges loin les mots ceux qui bâtissent la porte du temple

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23 novembre 2008

comme un tronc de lierres grimpants comme l’envie

comme un tronc de lierres grimpants comme l’envie folle de défier lunes soleils et autres piliers des temps le sang se presse et afflue hautain

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23 novembre 2008

terre du toujours où je ne dis rien rien de

terre du toujours où je ne dis rien rien de définitif rien qui n’ose se poser s’enraciner le désert le bleu jalonnent l’amour les dunes animent un désir d’infini

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22 novembre 2008

de la poésie de la grâce et le sommeil de la

de la poésie de la grâce et le sommeil de la beauté enfouie cachée mesurée et l’autre côte pourrie de lilas solubles de trous à trésors de squelettes morts

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22 novembre 2008

à ce degré le plus haut sous tant de voiles aux

à ce degré le plus haut sous tant de voiles aux confins du mystère sous tant de charmes bascule à ce degré le plus haut sa plus féminine octave

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