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ZEBRURES

12 décembre 2008

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voyez comme cela tourne voyez le cosmos et tête toupie quand d’alcool à déchéance quand le sens est parti voleur impoli voyez comme cela tourne voyez le cosmos et tête toupie quand vos yeux à peine nés y désespèrent
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12 décembre 2008

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quel arbre quelle souche quelle sagesse rien il n’y a rien en vérité le paysage est morne hallucinant désertique blanc !
12 décembre 2008

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douleur douleur de suie sans espace douleur confinée et terrible lune à moitié morte douleur douleur à fuir à mépriser haïr le vivant soi-même.
12 décembre 2008

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piano piano couleurs de toi de lignes allongées sur moi quels mots dire sans amours piano piano douleurs de toi de bribes comme drogue nuit
12 décembre 2008

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là sensible et crue là peau contre peau là pour un temps et rupture et le temps là corde de cœur et corde de voix noire
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12 décembre 2008

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ton bras est une faille un tremblement de rouge ta voix l’âme d’une vie et de désirs nous irons de tous les enfers nous irons brûler le siècle !
10 décembre 2008

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je suis un grand moqueur à cheval ou non en yack sur un grand matin je nourris ma bête de silice noir ou d’astres basaltiques et lancés d’un toit aux colonnades fumeuses
10 décembre 2008

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il y a tant de dire d’avouer au premier regard je vous ai et tant de stupeur à naître ! eh ! notre langue vous parle
10 décembre 2008

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je ris la lumière je mange à grotte ouverte des os de l’ocre pêle-mêle.
10 décembre 2008

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quelques jours avant l’aube cette prairie de givre bleu étalait on ne sait pourquoi quelques joyaux étoilés peu avant le soleil elle mit un nom sur cette dune solitude
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