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ZEBRURES

28 septembre 2008

comme si rien n'atteignait ses limites comme si

comme si rien n'atteignait ses limites comme si la foudre ne brûlait qu'ilôts
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28 septembre 2008

la nuit se prolonge des bras sans chaleur du

la nuit se prolonge des bras sans chaleur du mortier dans la mer le calme se glisse
28 septembre 2008

l'instant d'après n'existe pas tant que ces yeux

l'instant d'après n'existe pas tant que ces yeux d'elle me tiennent ici
28 septembre 2008

une toile en satin quelques bougies mauves un

une toile en satin quelques bougies mauves un champagne au pied d'un feu de montagnes
27 septembre 2008

le diable ne veut pas de moi moi non plus ni de

le diable ne veut pas de moi moi non plus ni de son autre
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27 septembre 2008

on s'imaginerait la vie comme un nappage de

on s'imaginerait la vie comme un nappage de caramel un coulis de framboises ou de mûres on se porterait presque à croire en cette innocente pomme du jardin
27 septembre 2008

c'est brisé d'avenues le sol clair en plein été

c'est brisé d'avenues le sol clair en plein été brillant feuilles sur un ton vert appuyé c'est en été et à l'ombre qu'une évidence a fleuri
27 septembre 2008

entends-tu ce chant de mort cet aveu de ruines

entends-tu ce chant de mort cet aveu de ruines blanches l'hiver qui fissure la peau
27 septembre 2008

ils l'ont appelé de diverses sortes de noms

ils l'ont appelé de diverses sortes de noms magiques ou démoniaques les gouffres l'ennui de mort au fond du noir du puits sans âme et nu de son un frère sombre a susurré le spleen
27 septembre 2008

et tu disais et tes larmes dans ma gorge et les

et tu disais et tes larmes dans ma gorge et les murs sales crayonnant et l'humide le mélancolique élan du corps jeté perdu et les murs tapissés du rouleau pleurant
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