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ZEBRURES
11 mars 2015

2015 11 mars

J'envisage l'écriture comme un carnet de bord, imaginant que cet objet là supporterait les contractions, les glissements perpétuels. Les mots ne servent qu'à porter, transmettre dans l'obscur paysage, ils servent autant que des bras déplacent, autant que des yeux approfondissent l'étendue de la lumière. L'horizon, à la fois immobile et en cours de disparition, frontières, nécessité de fondre, conscience, comme un carnet de bord s'efface dans l'histoire de la tempête. L'écriture te dépasse, elle oublie ta voix, métaphores, c'est une plage limée par un soleil blanc, elle se déchire avec le bleu que tu n'atteins pas.

 

 

Nicolas Vasse 

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