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ZEBRURES
16 février 2015

tweets 16 02 2015

Après le soleil, le souffle hors de la poitrine, c'est l'arête des nuages qui d'un seul tenant, blanchit, avalés par le sel, les corps.

 

Ce qui est singulier dans la couleur, son intime désir d'apparaître.

 

 

S'attacher au bruit du temps, plonger ses rameaux sous la brume, boire de la terre humide le sel qui baignera nos yeux.

 

Vulgaire, le siècle des promeneurs d'idées.

 

 

Les briques, celles du pays, du terreau noir et du canal sous les arbres. Ce seul pays au devant de mes pensées.

 

Tu ne le pourras pas, écrire en silence et retrouver le bruit des feuilles, tu ne le pourras pas, être dans la vie et parler aux bois morts.

 

 

Peindre, étendre la pensée hors de la peau, l'éclat au-dessus de la douleur.

 

 

 

Nicolas Vasse

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